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Directeur(rice) du Parc national de la Guadeloupe

Poste basé à Montéran, Saint-Claude - Guadeloupe
Créé en 1989, le parc national de la Guadeloupe a été le premier des trois parcs nationaux ultra-marins.
Son territoire, fortement élargi par le décret du 3 juin 2009, couvre la Basse-Terre et une partie importante de la Grande-Terre, soit plus de 70 % du territoire. Le cœur terrestre (18 800 ha) est centré sur le massif et le volcan de la Soufrière, les cœurs marins (3 300 ha) sur les îlets et littoraux du Grand Cul-de-sac marin ainsi que sur les îlets Pigeon, sur la côte ouest de Basse-Terre. L'aire optimale d'adhésion (94 000 ha) est dominée par les cultures agricoles intensives, notamment de canne et de banane. L'aire maritime adjacente (131 000 ha) constitue l'une des plus grandes aires marines protégées françaises comprise dans le périmètre du sanctuaire AGOA.
Le PNG constitue l'un des espaces protégés français les plus diversifiés : les zones classées en cœur sont représentatives de la quasi-totalité des écosystèmes insulaires de la Caraïbe, des abysses aux forêts tropicales d'altitude, en passant par les mangroves et les récifs coralliens.
Les cœurs du parc comprennent les sites naturels les plus emblématiques de la Guadeloupe, qui constituent un patrimoine naturel de renommée mondiale bénéficiant de quatre labels internationaux : réserve mondiale de la biosphère (programme MAB de l'UNESCO), site RAMSAR, zone protégée classée au titre du protocole SPAW (convention de Cartagena de Indias), aire protégée inscrite sur la liste verte de l'UICN.
L'aire optimale d'adhésion et l'aire maritime adjacente, zones dédiées au développement durable et à la solidarité écologique avec les espaces classés en cœur, forment un territoire fondé sur le partenariat et la libre adhésion avec les acteurs aussi bien privés qu'institutionnels.
La charte de territoire du Parc national de la Guadeloupe a été approuvé par décret n° 2014-48 du 21 janvier 2014.
Fiche de poste (.pdf)

Date limite de dépôt des candidatures : 10 juin 2024.
Période prévisible des auditions : début juillet 2024.
Date de prise de fonctions souhaitée : septembre ou octobre 2024.

Les candidatures sont à adresser au Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires uniquement et impérativement par voie électronique aux adresses suivantes : recrutement-directeurpn@developpement-durable.gouv.fr et constantin.de-pontbriand@developpement-durable.gouv.fr.
Elles devront comporter une lettre de motivation adressée à M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et un curriculum vitae.
Le processus de recrutement est encadré par l'article L. 331-8 du code de l'environnement. La sélection des candidatures s'effectuera de la façon suivante : une présélection sera réalisée sur dossier puis les candidats retenus seront auditionnés par une commission composée de trois représentants du conseil d'administration de l'établissement public et de trois représentants de l'Etat. A l'issue des auditions, la commission proposera trois candidats à M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, qui effectuera alors le choix final.
Conformément à l'article 2 du décret n° 2016-1967 du 28 décembre 2016 modifié relatif à l'obligation de transmission d'une déclaration d'intérêts prévue à l'article 25 ter de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, l'accès à cet emploi est soumis au dépôt d'une déclaration d'intérêts préalablement à la nomination.


Personnes à contacter :
Mme Célia de Lavergne, directrice de l'eau et de la biodiversité (courriel : celia.de-lavergne@developpement-durable.gouv.fr).
M. Philippe Rogier, sous-directeur de la protection et de la restauration des écosystèmes terrestres au sein de la direction de l'eau et de la biodiversité (courriel : philippe.rogier@developpement-durable.gouv.fr).