Un cœur marin unique en France
Le Parc national de la Guadeloupe fait partie des rares parcs nationaux à gérer à la fois un cœur forestier et un cœur marin. Le cœur de parc marin couvre quelques 3 200 hectares, comprenant notamment les parties terrestres des îlets Fajou, Christophe, la Biche, Carénage, Kahouanne, Tête à l'Anglais et les célèbres îlets Pigeon, à Bouillante. Il s’étend aussi sur une partie du littoral du Grand Cul-de-Sac marin, allant de l’Anse à la Barque en Côte sous le Vent jusqu’à la Pointe de la Grande Vigie au nord de la Grande-Terre.
Prairies humides, forêts marécageuses, mangroves, herbiers marins et récifs coralliens forment une chaîne d’écosystèmes interdépendants qui constituent toute la richesse de ce territoire. Les équipes du Pôle marin ont pour mission de protéger et de faire connaître ces milieux sensibles. Autour de ce cœur de parc s’ajoute une aire marine adjacente de 130 000 hectares, qui étend la zone d’influence et de surveillance du Parc national, pour mieux préserver l’ensemble, car les cœurs de parc sont directement impactés par ce qui se passe au-delà de leurs strictes limites.
Pour poursuivre leurs missions, les équipes ont quitté leurs locaux de Baie-Mahault qui ne répondaient plus aux normes de sécurité, pour s’installer principalement à Vieux-Habitants, avec des aménagements également prévus au siège de Saint-Claude. Des dispositions ont par ailleurs été prises avec la DRFIP pour pouvoir disposer à brève échéance d’un bâtiment situé à Carénage, encore récemment occupé par les services de la Douane et de la Gendarmerie, aujourd’hui regroupés sur le Pôle Mer de la Pointe Fouillole. Ce bâtiment offre un certain nombre d’avantages quant aux missions concernant le Pôle Marin, à savoir, un appontement pour deux bateaux, des zones de stockage et de rinçage du matériel de plongée, la proximité avec les ateliers de maintenance des bateaux et de recharge des bouteilles de plongée, des bureaux de passage, etc., permettant aux équipes du Pôle Marin de repositionner la partie essentielle de leur dispositif d’intervention à proximité du Grand Cul de Sac Marin.
Ce changement de site et les aménagements prévus permettent aux équipes de disposer de conditions de travail plus adaptées tout en poursuivant leurs activités sur l’ensemble du territoire marin, du Grand Cul-de-Sac marin à la Côte-sous-le-vent en passant par les îlets protégés et l’aire d’adhésion.
Des équipes mobilisées sur le terrain
Les gardes-moniteurs assurent une présence régulière pour faire respecter la réglementation, mais aussi sensibiliser les usagers de la mer. Les équipes scientifiques, quant à elles, suivent de près l’évolution des milieux naturels et mènent des études pour orienter les actions de gestion et de conservation.
Cap sur l’avenir avec un nouveau site en prospection au Lamentin
Un projet de nouveau site pour l’accueil et le relogement des équipes du Pôle Marin est aussi en cours au Lamentin, commune du Parc national située au cœur du Grand Cul-de-Sac marin. La démarche est engagée avec la DRFIP et pourrait intéresser d’autres opérateurs de la biodiversité. Des informations vous seront données ultérieurement sur ce sujet.
