Parc national de la Guadeloupe
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Les forestiers

 

Sur 277 espèces d’oiseaux observées en Guadeloupe, 80 sont nicheuses (http://www.amazona-guadeloupe.com/). On retrouve en forêt tropicale humide classée en cœur de parc, les neuf espèces de la faune endémique de la Guadeloupe et des Petites Antilles ; Le Pic de Guadeloupe (Melanerpes herminieri), seul pic sédentaire des Petites Antilles et strictement endémique de la Guadeloupe, colonise des habitats aussi diversifiés que la forêt humide, la forêt sèche, la forêt marécageuse ou la mangrove.

Grive trembleuse -  F. Salles © Parc National de la Guadeloupe

8 autres espèces d’oiseaux sont endémiques des Petites Antilles : la Grive à pieds jaunes (Turdus lherminieri), le Moqueur grivotte (Allenia fusca), le Trembleur brun (Cinclocerthia ruficauda) le Colibri madère (Eulampis jugularis), la Paruline caféiette (Setophaga plumbea), le Saltator gros bec (Saltator albicolis), le Martinet chiquesol (Chaetura martinica) et le Tyran janeau (Myiarchus oberi) .

La Guadeloupe accueille en escale ou comme lieu d’hivernage les oiseaux migrateurs en provenance d’Amérique du Nord. Plus d’une centaine d’oiseaux utilisent notre territoire soit, pour se reposer quelques heures ou quelques jours durant leurs longs voyages, soit pour y stationner plusieurs mois en attendant de regagner leurs sites de reproduction aux latitudes septentrionales.
A noter que le passage de dépressions à proximité de l’archipel peut provoquer la pose massive des oiseaux de passage sur les zones humides. Ces migrateurs peuvent être observés en Guadeloupe de la mi juin jusqu’à fin novembre mais la période optimum, pour les limicoles notamment, est située de la mi juillet à la mi octobre.

Les agents du Parc National participent aux études sur la répartition de différentes espèces, ils réalisent chaque année un protocole de suivi des fluctuations de la population de Pic de Guadeloupe (plus d’informations ici) et ils effectuent également chaque année sur différents sites, des opérations de capture et de baguage d’oiseaux pour l’amélioration des connaissances sur la biologie de ces espèces. Le baguage des migrateurs est aussi l’occasion de suivre les oiseaux marqués d’une année sur l’autre et participer possiblement au suivi des baguages réalisés dans les zones de latitude plus haute où se passe la reproduction.

Colibri - F.Salles © Parc National de la Guadeloupe
Soporophyle Rouge gorges - M. Dumoulin © Parc National de la Guadeloupe
Tyran gris - F. Salles © Parc National de la Guadeloupe