En cœur de parc, on ne dénombre pas moins de 811 plantes à fleur, soit plus de 50 % des angiospermes de la Guadeloupe ! (Fournet, 2006 In Rousteau, 2007). Des espèces sont encore méconnues comme l’ont montré récemment des inventaires floristiques qui ont permis d’en découvrir de nouvelles pour la Guadeloupe, telles que Euterpe dominicana, un grand palmier ou Prockia crucis (espèce voisine du goyavier), dont on ne connaît qu’une seule station dans l’archipel. Certains secteurs à sols tourbeux, imbibés en permanence, abritent des marais à hautes herbes, dominés par une grande herbe coupante (Cladium jamaicense).
Aux bords des étangs et des mares habitent différents nénuphars : le plus fréquent, le grand follet (Nymphaea ampla), herbe aquatique vivace, possède des fleurs blanches qui deviennent rougeâtres une fois fanées. Souvent accompagnés par le pompon jaune (Neptunia plena) dont les fleurs jaunes vif forment de petits « pompons », la jacinthe d’eau (Eichhornia crassipes) reconnaissable à ses inflorescences violettes, devenue une peste tropicale dans certains pays tropicaux.